Photographe pro : 7 vérités à connaître avant de se lancer | Vandrepotte Sarah
- sarahvandrepotte
- 28 mai
- 4 min de lecture

Tu envisages de devenir photographe pro ? Tu penses à une reconversion ? Ou tu viens tout juste de te lancer ? Alors cet article est pour toi.
Quand j’ai commencé, j’aurais adoré qu’on me dise la vérité. Pas les clichés romantiques. Pas les “vis de ta passion” qui brillent sur Instagram (je suis trop vieille de toute manière insta n'existait pas quand j'ai commencé...).
La vraie vie, avec ses hauts… et ses sacrés bas.
Voici donc les 7 vérités que j’aurais aimé connaître avant de me lancer comme photographe professionnelle. Que tu sois en plein doute, motivée à bloc ou quelque part entre les deux : tu n’es pas seul.
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1. Tu ne feras pas des photos tous les jours
Être photographe, ce n’est pas “juste faire de belles images”.
C’est aussi :
Répondre à des mails et appels (parfois beaucoup)
Gérer les réseaux sociaux, ton site, ton SEO et ta com en général
Editer et suivre tes factures, devis, relancer, planifier, livrer, backuper…
Trouver des clients (encore et toujours)
Préparer tes séances et tout ranger et nettoyer après
Post-traiter: transferer, trier, editer, retoucher
Commander, imprimer et livrer
La photo, c’est 20 à 30 % du métier. Le reste, c’est de l’entrepreneuriat. Et c’est important d’en avoir conscience dès le début.
2. Le syndrome de l’imposteur va bien squatter
"Je ne suis pas assez bonne" | "Qui suis-je pour appeler ça un métier ?"
"Les autres font mieux" | "Je suis trop chère. Ou pas assez. Ou je ne sais plus."
C’est normal. Presque tous les photographes pro (moi y compris) passent par là. Le syndrome de l'imposteur c'est celui qui sera la voix de ta conscience diabolique (Un Jimini Criquet avec la tête du diable... ref de vieux je sais 😜)
Mais ce n’est pas une fatalité. Ça se travaille, avec du temps, de l’expérience… et parfois un peu d’accompagnement (si tu veux que je t’aide, je suis là).
3. Tu vas te planter sur tes tarifs (et pas qu'une fois...)
Je ne connais personne qui a fixé les bons tarifs dès le départ.
Tu vas probablement commencer beaucoup trop bas. Par peur, par manque de repères, par envie d’attirer du monde.
Tu vas laisser courir 1 an peut être même 2 ou 3, tu as peut être encore un emploi salarié à coté donc c'est de "l'argent de poche la photos", puis un jour tu vas vouloir que se soit ton activité principale et unique et là le drame! Tu vas te rendre compte que tu travaille 90h par semaine pour un demi SMIC net mensuel... Tu vas remettre toute ta vie en question mais tu n'oseras pas toucher à tes tarifs de peur de perdre des clients (qui ne te font manifestement pas vivre...) alors que toi tu es en train d'y perdre ta vie de famille et ta santé... Là tu auras deux solutions:
Arrêter et reprendre un travail salarié avec un revenu fixe et sur tous les mois pour un joli 35h/semaine
Ta sortir les doigts des fesses (oui c'est vulgaire mais je suis cash c'est pour ton bien 😆) et poser tout ça sur le papier
Tu vas faire le calcul : ton temps, tes charges, tes investissements, ton matériel, ton expertise. Et tu vas comprendre que tu dois mieux facturer pour vivre de la photographie.
Fixer tes prix, ce n’est pas juste du calcul : c’est aussi de la confiance. (Et si tu veux de l’aide là-dessus, j'ai une formation en personne ou en visio pour t'aider à fixer tes tarifs par rapport à ton persona, ton expertise, tes besoins et la réalité.)
4. Dire NON est un super pouvoir
“Tu peux baisser un peu le tarif ?” | “Tu fais juste quelques photos, vite fait ?” | “C’est pour une amie, tu me fais un prix ?”
Dire non, ce n’est pas être méchant. C’est te respecter, respecter ton métier, ton temps, ton énergie et aussi te faire respecter
C’est une compétence à part entière. Et je te jure qu’elle fait une énorme différence dans ton quotidien pro.
Ha et j'oubliais, les menaces au avis google pourri ben tu sais quoi... On s'en tamponne le coquillart! Ça ne doit pas dicter comment tu gères ton entreprise. Soit aligné avec tes valeurs et tu attireras des personnes qui les partagent
5. Tu n’as pas à faire comme les autres
Tu n’es pas obligé de faire du mariage si tu n’aimes pas ça.
Tu n’es pas obligé de faire tel style parce que c'est ce que font certains autres.
Tu n’es pas obligé de faire 20 séances par semaine à 90 €. (de toutes manière tu ne tiendras pas le choc et tu ne trouveras pas forcément 20 clients pas semaines...)
Tu peux créer TON modèle économique. Tes règles. Ton style. Ton expérience client. C’est ça qui fera ta force.
6. Tu vas avoir envie de tout arrêter (souvent)
Il y aura des moments de vide. Des doutes. Des remises en question. Des mois sans réservations. Des commentaires qui piquent. Des comparaisons douloureuses.
Et pourtant. Tu vas tenir. Tu vas rebondir. Tu vas évoluer.
Et tu vas être fière. Tellement fière.
Tu es ta seule limite alors fonce!
7. Tu vas évoluer comme jamais
Être photographe pro, c’est un accélérateur de croissance. Tu vas apprendre à :
gérer un business,
vendre sans t’excuser,
t’organiser,
créer,
communiquer,
t’affirmer.
te former
inventer
rêver et faire rêver
C’est un boulot exigeant, mais profondément enrichissant. Et tu n’as pas besoin d’y aller seule.
Je suis là. Avec mes formations pour photographes professionnelles, mes coachings personnalisés et mes partages d’expérience, pour t’aider à avancer plus sereinement.
Envie d’aller plus loin ?
Je suis photographe professionnelle et formatrice. Je forme et accompagne des dizaines de photographes chaque année partout en France : que tu sois à Paris, Lille, Marseille, Nantes ou dans un petit village paumé, tu peux suivre une formation en personne en one to one ou en groupe et des coaching en visio avec une bonne connexion internet 😉
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